Revue de presse du 28 décembre 2011 - Revue de presse du 18 décembre 2011 - Revue de presse du 11 décembre 2011 - Revue de presse du 3 décembre 2011 Revue de presse du 28 décembre 2011Conversation avec Boris Cyrulnik - Petite EnfanceAide et Action a rencontré Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et éthologue français, chez lui, à la Seyne-sur-Mer, dans le Var. Premier épisode de la série : La Petite EnfanceLe gouvernement fait de l'autisme la grande cause nationale 2012François Fillon a attribué mardi le label de Grande cause nationale 2012 au collectif d'associations "Rassemblement Ensemble pour l'autisme", a annoncé Matignon dans un communiqué. "En faisant de l'autisme la Grande cause nationale 2012, le premier ministre souhaite sensibiliser les Français à la nécessité de lutter contre les préjugés qui l'entourent encore trop souvent", soulignent les services du premier ministre. Ce label permet notamment à des associations qui souhaitent organiser des "campagnes faisant appel à la générosité publique d'obtenir des diffusions gratuites sur les radios et les télévisions publiques", ajoute le communiqué. (AFP)Lire l'article du monde De la prise en charge...à la prise en compteLe nouveau rapport de Jean-François Chossy, l'un des rapporteurs de la loi Handicap de 2005, ouvre des pistes de réflexion pour une évolution des mentalités sur la question du handicap.Lire le rapport et découvrir le site de la MDPH 77 Chômage record depuis 12 ansRetour à la situation du début du siècle... Avec, selon la Dares, une nouvelle hausse en novembre des personnes en quête de travail : 4.244.800, en incluant les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite. C'est la 7e hausse consécutive et, selon les experts, cela devrait se poursuivre en 2012 sur fond de crise et de récessionAccèder au dossier de France culture Revue de presse du 18 décembre 2011Autisme : changer le regardC'est une histoire unique, scientifique et humaine que raconte le psychiatre-chercheur canadien Laurent Mottron, instigateur du Centre d'excellence en autisme de l'université de Montréal : celle de sa relation de travail avec Michelle Dawson, une patiente autiste devenue chercheuse dans son laboratoire en neurosciences cognitives. Mais, pour lui comme pour elle, l'essentiel est ailleurs que dans l'anecdote de cette rencontre. Il réside dans ce qu'elle a pu susciter pour faire avancer la science de l'autisme, jusqu'à lui donner un statut de "variant" humain plutôt que de "trouble", traduction du terme anglais consacré autistic disorder.Les recherches du groupe de Montréal, avec quelque 80 articles publiés dans les meilleures revues scientifiques et dans lesquels Michelle Dawson a pris une place majeure, permettent d'affirmer que les autistes pensent, retiennent, s'émeuvent, et surtout perçoivent différemment des non-autistes. Ce groupe défend l'idée que la science, en considérant l'autisme comme une maladie à guérir, passe à côté de sa contribution intellectuelle et sociale. Lire l'article du Monde Découvrez la psychoéducation dans l'accompagnement des troubles mentauxLa psychoéducation du trouble bipolaire fait partie des recommandations internationales de prise en charge, mais reste encore marginale à l'heure actuelle en France, bien que cette thérapie innovante soit efficace et relativement peu coà»teuse. Plusieurs études scientifiques ont démontré son efficacité : diminution du taux de rechutes dépressives et maniaques, diminution de la durée des hospitalisations et meilleure adhérence au traitement médicamenteux. Comment ça marche ?Les procureurs français réclament leur indépendanceLa plupart des procureurs français ont exhorté jeudi le pouvoir exécutif à promouvoir un nouveau statut garantissant leur indépendance et à sortir la justice de sa misère, une démarche sans précédent à cinq mois de l'élection présidentielle. Une résolution signée par 126 des 163 procureurs a été rendue publique jeudi à Paris par ces magistrats chargés de déclencher ou non les poursuites et de soutenir l'accusation. A la différences des juges, ils sont nommés par le chef de l'Etat après avis consultatif et sont hiérarchiquement soumis par leur statut actuel au ministère de la Justice. "Magistrats à part entière, les procureurs de la République appellent à la mise à niveau de leur statut, par un renforcement des pouvoirs du Conseil supérieur de la magistrature, (...) afin de répondre aux nécessités d'une justice impartiale et de permettre d'établir la confiance des citoyens", dit le texte. Les procureurs appellent également le pouvoir politique à renforcer les moyens et les effectifs de la justice.Lire l'article du Nouvel Observateur La cour des comptes pointe les lacunes de la politique d'hébergement"La recommandation est suffisamment inhabituelle pour être soulignée. Dans un rapport d'évaluation sur "la politique publique de l'hébergement des personnes sans domicile", rendu public jeudi 15 décembre, la Cour des comptes, garante de la bonne utilisation des deniers publics, préconise, à mots feutrés, de mettre plus d'argent en faveur de l'hébergement d'urgence: "Il n'apparaà®t pas déraisonnable de se donner les moyens de créer des places [d'hébergement] supplémentaires en zones tendues. En effet, la situation traditionnelle et inconfortable dans laquelle l'offre d'hébergement court en permanence après la demande d'hébergement n'a pas été encore interrompue, malgré des résultats importants en termes de sorties vers le logement."Entre 2004 et 2010, le nombre de places est passé de 51 103 à 82 890 (+62,2%). Mais le constat de la Cour est clair: "Les résultats escomptés ne sont pas encore atteints." Demandé par le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, sur proposition du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques du Parlement, le travail de la Cour pointe en filigrane les lacunes et blocages d'une politique dont l'objectif premier est le "logement d'abord". Lire l'article du Monde.fr Les troubles mentaux augmentent chez les salariésSur fond de crise économique, de mondialisation et de nouvelles organisations du travail, la santé mentale des travailleurs se dégrade. Tel est le constat de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pointé dans une étude publiée le mercredi 14 décembre, "Mal être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale au travail ". Selon l'organisation, qui regroupe 34 pays parmi les économies les plus avancées, mais aussi quelques émergents comme le Chili, la Turquie ou le Mexique, "la précarisation croissante des emplois et l'augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraà®ner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir". Et l'OCDE n'hésite pas à qualifier la santé mentale de "nouveau défi prioritaire pour le marché du travail". Par "mauvaise santé mentale", l'OCDE entend les dépressions graves, les toxicomanies sévères (alcool, drogue), les troubles maniaco-dépressifs... tous ces maux étant établis par un diagnostic médical. La mauvaise santé mentale des salariés, et celle des demandeurs d'emploi, encore plus vulnérables, intéresse l'OCDE, parce qu'elle coà»te cher. "Selon une estimation prudente de l'Organisation internationale du travail, écrivent les auteurs du rapport, les coà»ts d'une mauvaise santé mentale pour les individus concernés, les employeurs et la société représentent 3 à 4 % du produit intérieur brut dans l'Union européenne." Les taux de chômage élevés, la "forte incidence de l'absentéisme pour maladie et d'une moindre productivité du travail" expliquent les coà»ts de ce fléau grandissant.Lire l'article du Monde Premier rapport annuel commun sur les centres de rétention administrativeDepuis deux ans, cinq associations sont présentes en rétention, l'ASSFAM, La Cimade, Forum Réfugiés, France terre d'asile et l'Ordre de Malte. Elles ont publié, ce mardi 13 décembre, leur premier rapport annuel commun sur les centres de rétention administrative (CRA) En 2010, plus de 60 000 personnes en situation irrégulière sont passées par un centre de rétention de la métropole ou de l'Outre-mer. Pour les cinq associations, ce nombre est la conséquence directe d'une « politique du chiffre » mise en place en 2002 et renforcée depuis. Elles se sont opposées, d'une seule voix, à la banalisation de l'enfermement administratif, contraire - selon elles - à l'esprit du droit européen.Ecouter l'émission de France Culture Les présidents d'université s'élèvent contre la circulaire GuéantLa Conférence des présidents d'université (CPU) a jugé mercredi que la circulaire du 31 mai du ministre de l'Intérieur Claude Guéant visant à réduire l'immigration professionnelle était "très grave" pour les universités françaises et le devenir des étudiants étrangers en France.Cette circulaire est "très très grave, car elle peut avoir des conséquences importantes pour notre enseignement supérieur. On rend la situation des étudiants étrangers difficile", a déclaré Louis Vogel, président de Paris-2 et de la CPU, lors de la conférence de presse de rentrée de cette dernière. Les présidents d'université s'inquiètent surtout du fait que les étudiants étrangers ayant décroché en France un diplôme au moins de niveau master se voient refuser la possibilité d'y rester pour démarrer leur vie professionnelle. Lire l'article de l'express Revue de presse du 11 décembre 2011La "France d'à côté" ne se sent plus représentéeLa société française se fissure, une partie fait le constat d'un "abandon démocratique". C'est la "France des invisibles", la "France d'à côté", celle qu'on n'entend pas, dont on ne relaie pas les colères et qui se sent de moins en moins représentée.Avec des outils d'analyse différents, des sociologues, des géographes, des politologues et des spécialistes de l'opinion travaillant pour des institutions différentes et parfois concurrentes arrivent au même diagnostic. A cinq mois de l'élection présidentielle, ils partagent la même conviction : la clé de l'élection se trouve dans la réponse que les candidats sauront apporter à cette partie de l'électorat, de plus en plus nombreuse, qui oscille entre colère sourde et résignation rageuse. "Une rupture d'ordre existentiel s'est produite", affirme le sociologue et sondeur François Miquet-Marty, qui vient de publier Les Oubliés de la démocratie (Michalon, 304p., 17 euros). Lire l'article du monde L'observatoire international des prisons (OIP) adresse une lettre ouverte aux parlementaires."Madame, Monsieur,Vous serez amené dans les semaines à venir à examiner un projet de loi de programmation relatif à l'exécution des peines. Il prévoit la construction de 24 397 nouvelles places de prison pour fin 2017, dans l'optique d'un parc carcéral de 80 000 places. L'OIP se fait aujourd'hui un devoir de vous alerter sur les conséquences d'une politique économiquement coà»teuse et contre-productive en termes de prévention de la récidive. De nouveaux établissements pour "courtes peines" Les nouvelles prisons envisagées devraient être « dédiées aux condamnés pour courtes peines ne présentant pas de dangerosité particulière. Cette catégorie de détenus constitue aujourd'hui la majorité des personnes incarcérées, et la plupart des peines qui sont en attente d'exécution sont précisément des courtes peines » (N. Sarkozy, discours au centre pénitentiaire de Réau, 13 sept. 2011). Si ces condamnés ne présentent pas de « dangerosité particulière », il est permis de se demander pour quelles raisons ils doivent nécessairement purger leur peine en prison. Afin de mieux prévenir la récidive, toutes les études montrent qu'il est préférable d'exécuter ces peines en milieu ouvert. Les taux de récidive les plus élevés concernent les détenus qui ont purgé la totalité de leur peine en prison (63% de récidive dans les cinq ans). Les libérés conditionnels récidivent moins (39%), tout comme les bénéficiaires d'un autre aménagement de peine (55%) ou encore les condamnés à une peine alternative (45%)1.Dès lors, une première étape pour limiter la récidive réside dans le fait d'éviter l'emprisonnement le plus possible, en ce qu'il aggrave la situation sociale, psychique, familiale des personnes, a tendance à perpétuer les phénomènes de violence et à renforcer les personnes dans un « statut de délinquant ». Le Conseil de l'Europe évoque ainsi que « dans la plupart des cas, la privation de liberté est loin d'être le meilleur recours pour aider l'auteur d'une infraction à devenir un membre de la société respectueux de la loi » Lire la suite sur le site de l'OIP Ré écouter l'émission d'Antoine Garapon: "peut-on éduquer et punir en même temps ?Dans cette émission remarquable "Antoine Garapon s'entretient avec le sociologue Gilles Chantraine, du Centre lillois d'études et de recherches économiques et sociologiques (CLERSE), qui a publié en juillet 2011 un rapport intitulé : "Les Prisons pour mineurs, controverses sociales, pratiques professionnelles, expériences de réclusion". Ensemble, ils évoquent le récent rapport de la Commission des lois du Sénat, "Enfermer et éduquer : quel bilan pour les centres éducatifs fermés et les établissements pénitentiaires pour mineurs?"Ecouter l'émission Lire le rapport du sénat Revue de presse du 3 décembre 2011comprendre les chiffres du chomage"un jeune sur 10 est au chomage" ; "un jeune actif sur quatre est au chomage". Les deux affirmations sont justes et il importe de comprendre ce qu'elles signifient.Combien de jeunes ne sont ni dans l'emploi, ni scolarisés ni en formation (NEET : en anglais, « neither in employment, nor in education or training »)? Pour la société en général et les travailleurs sociaux en particulier, il importe de connaitre ces situations de jeunes n'ayant pas achevé le deuxième cycle du secondaire et n'apparaissent pas dans les stastitiques du chômage. Le rapport du conseil d'orientation pour l'emploi (COE) permet de comprendre la nécessité de passer d'indicateurs statiques à l'appréhension de trajectoires. La différenciation des catégories d'âge s'impose alors : dans les tranchees d'âge 15-19, 20-24, 25-29 ans se jouent des problèmes communs (orientation, obtention ou non de diplômes, filières, conjoncture...) mais avec cette différence que la situation des jeunes sur le marché du travail est assez différente pour chacune des catégories."
Notons que ces chiffres sont des moyennes nationales et qu'ils sont bien différents d'un territoire à l'autre.
Ainsi en zone urbaine sensible (Zus), seul un jeune de 15-24 ans sur cinq est actif". Voir à ce sujet le site banlieue de la république
Droit au logement opposable : les ménages en attente de relogement toujours plus nombreux"Monsieur le Président de la République, faisons enfin appliquer la loi Dalo!" Dans son cinquième rapport, publié mercredi 30 novembre, le comité de suivi du droit au logement opposable (DALO), a choisi d'en appeler aux plus hautes autorités de l'Etat pour dénoncer une situation qui empire. Presque quatre ans après l'entrée en vigueur de la loi, au 1er janvier 2008, les ménages en attente de relogement sont toujours plus nombreux et les demandes d'hébergement s'envolent. En 2011, en Ile-de-France, qui concentre 62% des recours, pour la première fois, le taux de relogement des ménages prioritaires a baissé. D'après les projections faites par les experts, fin 2011, seulement 5060 ménages devraient voir leur demande satisfaite, alors qu'ils étaient près de 6000 en 2010. "L'écart entre les prioritaires et les relogés se creuse donc, actuellement au rythme de 7000 par an, soit près de 600 par mois", analyse le comité de suivi.Lire l'article du monde |
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